Les TRIBULATIONS d'un BRETON dans une petite ville du MINNESOTA...

Et oui, même au fin fond du Minnesota, la Bretagne est représentée ! Mais ici pas de vieilles cartes postales ou de petits bols bretons accrochés au mur ; les crêpes de froment et les galettes de blé noir sont servies dans la semi-obscurité d’un vrai saloon à l’américaine, avec bikers barbus accoudés au comptoir et têtes de crocos plantées aux murs. On se trouve à quelques miles de Rochester, dans le petit hameau de Douglas…

Le saloon semble être la seule animation du coin et sert notamment de lieu de rassemblement après la messe du dimanche. Les crêpes sont uniquement servies le jeudi soir et le dimanche midi, justement pour la sortie de la messe. Elles sont préparées par une vraie bretonne originaire de … Rennes ! Elle habite depuis plusieurs années dans la région mais n’a commencé à cuisiner ses crêpes dans le saloon, qui appartient à la famille de son mari américain, que depuis cet été.

Mes collègues étaient ravis de découvrir les spécialités bretonnes et ils ne sont pas les seuls ; la deuxième fois où nous y sommes allés, la salle était bondée et nous avons dû attendre un certain temps avant de pouvoir trouver une table libre. Le plus rigolo, c’est que les gens sont venus nous dire que c’était très bon, que ça venait de France et qu’on devait vraiment essayer. Oui, oui, je connais un peu…

Alors c’est vrai que les crêpes sont servies dans des assiettes en carton dans un environnement disons « spécial », que la carte n’est pas extrêmement riche, mais c’est plutôt bon et même un peu moins cher qu’en notre chère Bretagne. Alors pourquoi se priver d’une galette complète (au bacon évidemment) ou d’une spéciale aux asperges et au saumon ?

Conseil du jour : Testez les crêperies à l’étranger ! Sur mes trois derniers voyages, j’ai pu déguster des « crêpes-cornet de glace » à Osaka (Japon), des galettes au haggis à Perth (Ecosse) et donc les fameuses spécialités bretonnes du Minnesota...

Je rassure tout de suite les amoureux des animaux, il ne s’agit ici que d’une chasse sympathique à coup d’appareil-photo et de téléobjectif. Il est plus que temps de parler de ces petites bêtes puisque certaines commencent déjà à hiberner avec l’arrivée de l’hiver.

Impossible de sortir dans Rochester sans croiser quelques écureuils gris en train de traverser les rues, de sauter de branche en branche ou de marcher sur les fils électriques. Ils trouvent en effet dans les quartiers résidentiels tout ce dont ils ont besoin pour se nourrir et se loger. Malheureusement, pas facile de les approcher, la plupart préférant fuir vers l’arbre le plus proche dès qu’ils vous voient arriver. Si vous avez la chance de vous approchez suffisamment, la plupart du temps lorsqu’ils sont obnubilés par une grosse noisette et qu’ils ne vous remarquent pas, vous les verrez subitement partir vers un tronc d’arbre et s’y agripper de toutes leurs forces en se cachant sur la face opposée. Si vous tournez autour de l’arbre, ils se mettent eux aussi à tourner, ce qui peut devenir assez comique si deux personnes tournent dans des directions opposées. Rassurez-vous, ils savent très bien se venger en vous jetant des morceaux de coques lorsque vous passez en-dessous de leur arbre…

Il existe une autre espèce d’écureuil ici, « terrestre » cette fois-ci : le Minnesota gopher, qui sert de mascotte à l’Université du Minnesota. C’est un tout petit animal qui rappelle plutôt un mulot qu’un écureuil, avec treize jolies bandes peintes sur le dos. Contrairement à ce que je pensais au départ, il ne s’agit pas de l’animal ayant servi de modèle pour dessiner Tic et Tac, mais il y ressemble fortement. Rendez-vous dans l’album-photo !

Conseil du jour : Pour attirer les écureuils gris, il suffirait de taper deux pièces de 25 cents l’une contre l’autre, ce qui imiterait leur cri. Je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion d’essayer cette technique, mais je commence à faire des réserves de pièces…

La mission du samedi matin, c’est de se rendre au Griffith Park d’où l’on domine la ville depuis l’Observatoire. Avant de s’y rendre, nous faisons un détour par le quartier de Beverly Hills, afin de passer en revue les fameuses maisons de stars. En fait, il s’agit plutôt de villas ou d’hôtels particuliers ornés de colonnes grecques, de somptueux jardins et de voitures de luxe. Pourtant, le quartier est facilement accessible et paraît même plutôt sympathique. On décide de se perdre volontairement sur les hauteurs de la ville et l’on se retrouve par hasard dans une zone protégée ou les gens viennent faire leur jogging ou promener leurs chiens. Un paysage aride où la moindre goutte d’eau est retenue dans de petits lacs qui servent de réservoirs à la ville en contrebas.

Arrivés dans le Griffith Park, on se rend donc à l’Observatoire. Outre les télescopes, le lieu abrite un très bon musée scientifique en accès libre. A noter par exemple une bobine de Tesla, un pendule de Foucault, un tableau de Mendeleiev renfermant des échantillons des différents éléments ou encore un sismographe que nous avons réussi à perturber à nous trois en sautant de façon synchronisée ! La vue sur la ville est malheureusement assez brumeuse et il est difficile d’apercevoir le Pacifique. Heureusement, il suffit de se retourner pour voir les célèbres lettres blanches « HOLLYWOOD » sur la colline d’en face…

Descente ensuite vers les studios de la Paramount où nous trouvons malheureusement porte close. Après avoir avalé du poulet végétarien dans un restaurant thai, nous nous dirigeons vers la fameuse Université U.C.L.A. Le campus est immense et magnifique, avec ses bâtiments en brique d’influence italienne, ses espaces verts et son petit parc de statues qui contient notamment des œuvres originales de Rodin, Miró et Matisse.

Notre journée s’achève au Getty Center, un endroit absolument incroyable ! Grand musée d’architecture contemporaine légué par un magnat du pétrole, l’entrée est gratuite en soirée. Après s’être garés dans l’énorme parking, direction le haut de la colline à bord d’un petit métro. Nous nous retrouvons alors au sein d’un gigantesque complexe d’une blancheur éclatante. Le musée renferme des œuvres de grande valeur telle que « Les iris » de Van Gogh, mais aussi un jardin de cactus ou un petit bassin couvert d’un labyrinthe d’hibiscus. Compte-tenu de l’heure tardive, nous n’avons pu que survoler les collections mais nous avons pu profiter de la vue imprenable sur la ville. Comme noté dans Le Routard, l’architecture du lieu vaut sans doute au moins autant que les œuvres qu’il contient. Sans aucun doute un des must du patrimoine californien.

Dimanche, avant que je ne reparte vers le Minnesota, petit passage à la Marina - elle aussi immense - où se trouvent de magnifiques voiliers et des otaries paresseuses se reposant sur les pontons. Cela a aussi été l’occasion de goûter l’ambiance très particulière des quartiers riches et de leurs gardiens jouant les petits caporaux devant les touristes.

En résumé, Los Angeles est finalement une ville à voir, aussi bien pour ses endroits mythiques que pour se perdre quelques jours dans son immensité. Evidemment, le patrimoine historique manque un peu lorsque l’on est habitué aux villes européennes, mais on est quand même en Californie…

Pour ma première sortie de Rochester, je n’ai pas vraiment choisi la porte à côté. Je profite en fait du passage de Jihane et Thomas en Californie pour me rendre dans la deuxième plus grande ville des Etats-Unis, Los Angeles. Là où New-York semble s’étendre vers le ciel, Los Angeles s’étale à perte de vue, ce qui me donne une impression d’immensité que je n’avais pas eu à Tokyo. La « ville des Anges » est sillonnée d’autoroutes géantes à 2x6 voies qui relient les différents quartiers, mais est aussi bordée de plages magnifiques et est parsemée d’innombrables palmiers géants qui lui donnent son caractère californien.

Première étape, Venice Beach ! Nous nous attendions tellement à découvrir cette plage célèbre bondée de jet-setters aux pectoraux saillants ou aux seins siliconés que nous avons été surpris de trouver le front de mer bordé d’échoppes soixante-huitardes vantant les bienfaits de la marijuana, d’artistes de rue sous acide et de sans-abris perdus sous le soleil de la Californie. La plage est tout de même magnifique, palmiers, sable fin impeccable malgré la faune peu recommandable envahissant le quartier dès la nuit tombée, surfeurs et sauveteurs en short rouge et petite planche assortie. La plage est prolongée par celle de Santa Monica où nous avons goûté aux joies des montagnes russes, surplombant à la fois le Pacifique et le restaurant « Bubba Gump Shrimps ». Plus loin vers le Nord, Malibu…

Pour la soirée, direction Hollywood et sa fameuse avenue aux trottoirs pavés d’étoiles qui portent les noms de grands artistes américains et internationaux. Tom Cruise, The Beatles, Bob Marley, ou encore Blanche-Neige et Chuck Norris ! Ce quartier a des petits airs de Time Square et de Shibuya, même si les musées et les boutiques pour touristes gâchent un peu le tableau. Tout de même une mention spéciale pour le Hard Rock Café rempli de disques d’ors et de guitares de célébrités. Les empreintes de pieds et de mains au pied du Chinese Theater complètent le folklore de l’endroit, où l’on se perd dans les détails plus kitschs les uns que les autres. Les photos sont à visionner sur la droite !

Pas sûr que ce délicieux mets fasse réellement partie de la gastronomie américaine. Je l’ai en effet trouvé par hasard dans les rayons de ma petite épicerie de quartier, réputée pour ses spécialités venues d’ailleurs. Mais ces « Smoked Oysters » m’ont tout de même parues assez originales et prometteuses pour inaugurer cette nouvelle rubrique sur mes découvertes gustatives au cœur du Minnesota…

La marque, « Chicken of the Sea » est bel et bien américaine, mais le produit vient ce Chine… ce qui explique en grande partie la suite de l’aventure !

Le produit est enfermé dans une boîte de conserve à ouverture facile (ce qui est rare ici !). A l’ouverture, c’est la déception… Moi qui m’attendais à découvrir de belles huîtres délivrant un bon fumet de poisson grillé au barbecue, je me retrouve nez-à-nez avec des petites boules grises qui sentent la vulgaire sardine à l’huile ! Côté goût, la sardine à l’huile n’est pas très loin et la consistance légèrement « poudreuse » n’améliore pas le tout. Enfin bon, ça passe quand même avec du pain de mie, même si je n’ai pas arrêté de penser aux « œufs de cent ans » chinois tout au long de la « dégustation »…

Originalité : 4/5, présentation : 0/5,  goût : 1/5, prix : 3/5 (2,49$ HT la boîte de 85g). Total : 8/20. Ca ne vaut pas plus, mangez plutôt de bonnes sardines à l’huile…

Une semaine à guetter continuellement les petites annonces de Craig’s List et de Mayo Classifieds dans l’espoir de quitter mon petit hôtel et de me sentir enfin un peu chez moi. Quelques appels infructueux et deux visites sans suite plus tard, je jette mon dévolu sur un appartement situé à seulement 10 minutes à pieds de mon labo.

60 m² au sein d’un petit immeuble de briques et de bois divisé en 4 appartements, 2 chambres, une terrasse en bois, l’eau et le gaz (chauffage + cuisine) comprises dans le loyer, ainsi qu’une machine à laver et un sèche-linge disponibles au sous-sol. Il me reste tout de même à ajouter l’électricité et internet, voire le câble si j’ai du mal à supporter les chaînes locales. Le frigo et la gazinière sont aussi fournis, mais l’appartement paraît quand même vraiment trop vide pour le moment ! Les photos que je vous ai mises (sur la droite) devraient tout de même vous donner une petite idée du palace dans lequel vous serez hébergés lorsque vous passerez me voir très très très prochainement.

Mes affaires tiennent pour l’instant dans la plus petite pièce de l’appartement, mais j’ai tout de même réussi à récupérer un matelas gonflable en guise de radeau de survie. Prochaine étape, acheter une table, des chaises, un canapé, mais surtout un vrai lit…

Conseil du jour : Vous aussi, optez pour un four à gaz ! Vous pourrez alors revivre l’époque formidable des années 50 !

Je ne vais pas commencer par vous mentir, on en fait vite le tour de Rochester. Malgré tout, on peut dire que j’ai été assez agréablement surpris par le cadre : jolies pelouses soigneusement tondues, jolis petits parcs près de la Zumbro River, du Silver Lake ou au sein des quartiers résidentiels, ou jolies rues ombragées bordées de maisons colorées en bois. Du côté de la Mayo Clinic, mes bâtiments préférés sont le Plummer Building avec sa tour abritant un carillon et le Gonda Building avec sa façade vitrée ondulée qui surplombe l’entrée principale où apparaissent les fameuses lettres « Mayo Clinic » sur fond argenté.

Le beau temps est forcément pour beaucoup dans cette impression agréable et je ne suis pas sûr que j’apprécierai tout autant la grisaille de la ville lorsque la belle couleur verte de l’été aura disparu. Toujours est-il que j’ai profité de ces petites promenades pour prendre quelques photos que vous pourrez bientôt visionner dans la colonne de droite (Albums Photos). Je vous laisse ainsi découvrir Rochester par vous-même…

Conseil du jour : Il est relativement facile de se retrouver dans une ville américaine. Tracez deux droites Nord/Sud et Ouest/Est passant par le centre de la ville. La ligne Nord/Sud devient Broadway, soit l’avenue centrale, la ligne Ouest/Est devenant elle Center Street. Votre ville est alors divisée en quatre parties nord-ouest (NW), nord-est (NE), sud-ouest (SW) et sud-est (SE). Les avenues sont parallèles à Broadway et les rues à Center Street. Elles sont numérotées respectivement à partir de Broadway et de Center Street. La première avenue en haut à gauche de Broadway est donc la 1^st Avenue NW qui devient 1^st Avenue SW en traversant Center Street vers le sud. De même, la 5^ème rue en partant de Center Street en haut à droite est la 5^th Street NE et devient 5^th Street NW lorsque l’on traverse Broadway vers l’ouest. Les bâtiments sont eux numérotés à partir de Broadway et de Center Street et tiennent compte des rues ou avenues auprès desquelles ils sont situés. Ainsi, le 202 5^th Avenue SE sera situé juste après avoir passé la 2^nd Street SE alors que le 1456 sera lui entre la 14^th et la 15^th Street SE.

Bon ok, si vous êtes sages je vous ferai un dessin.

Et oui, à peine arrivé et déjà un petit congrès pour se mettre en forme ! En fait j’ai un peu triché puisque c’est mon ancien chef de Nantes qui m’avait inscrit ici en rapport avec mon travail de thèse.

Passons les détails du congrès et faisons plutôt un petit tour du côté du dîner de clôture. Ce dîner se tenait à l’intérieur de la Mayo Foundation House, ancienne maison du Dr Will Mayo et lieu prestigieux de remise des prix et distinctions aux employés exceptionnels de la Mayo Clinic. Lors de la visite en bus organisée pendant les journées d’accueil, la guide nous avait bien fait comprendre qu’il y avait peu de chances qu’on y mette un jour les pieds et que dans l’hypothèse où nous aurions la chance d’y être invités, il ne fallait en aucun cas rater cette occasion. Nicolas B., quatre jours de présence et déjà invité au dîner...

La bâtisse vaut effectivement le coup d’œil, avec ses nombreuses pièces à l’accent anglais et la grande salle de réception au 3^ème étage dont les mûrs sont couverts de panneaux de bois flanqués des armoiries d’écoles de médecines du monde entier. Niveau nourriture, mes collègues m’avaient promis le grand jeu, mais malheureusement lorsque l’on est français on a tendance à placer le curseur assez haut de ce côté-là. Pâté amélioré tendance mortadelle en entrée, suivi d’un rosbeef, de son petit gratin de pommes de terre et de ses légumes (pas) cuits à l’anglaise, puis d’un gâteau glacé avec base craquante aux fruits rouges en dessert pour relever tout de même le niveau… Il ne va pas falloir que je fasse autant mon difficile pendant ces trois prochaines années si je veux garder le moral !

Conseil du jour : Attention aux étages ! Ici le 3^ème étage correspond en fait au 2^ème étage chez nous. Ils considèrent en effet notre rez-de chaussée comme le premier étage. Maintenant que vous savez ça, je suis sûr que leurs gratte-ciel vous impressionnent beaucoup moins…

 Je déteste les gens qui partent à l’étranger pour ne se retrouver qu’avec des personnes de leur pays d’origine. C’est donc avec ces idées bien arrêtées que je me suis décidé à passer mes deux journées d’accueil avec deux français, puis ma première soirée au restaurant avec sept autres.

Invité par un autre post-doc français de mon département, j’ai partagé un bon repas mexicain avec ce petit groupe de compatriotes qui se retrouvent de temps en temps pour échapper un peu à l’Amérique... Pour ceux (et surtout celles) que ça intéresse, j’ai dévoré de délicieuses fajitas au poulet, servies selon les doses américaines : que du bonheur !

Même entre français, les principaux conseils pour les nouveaux arrivants portent sur … l’hiver ! Ça a vraiment l’air d’être un traumatisme pour tout le monde. Il existe d’ailleurs une sorte de proverbe ici qui dit que "les personnes que tu n’as pas rencontré avant octobre, tu les rencontreras en mars"… Chacun est tellement pressé de rentrer chez lui pour fuir le froid que les relations sociales sont réduites au minimum. Mais c’est un challenge qui me plaît !

Conseil du jour : Les températures sont tellement extrêmes entre l’été et l’hiver qu’il vaut mieux penser à choisir un logement relativement bien isolé si l’on veut sauver à la fois sa vie, la planète et son compte en banque.

La carte de Sécurité Sociale, c’est le sésame de la vie aux Etats-Unis. Le Social Security Number correspond plus ou moins à notre numéro INSEE et vous est demandé dans n’importe quelle situation : au travail, à la banque, chez le vendeur de téléphone portable et chez dame-pipi. Le problème, c’est que c’est un peu la guerre pour l’obtenir…

Je prends donc le bus tôt pour être là-bas (= à perpette) dès l’ouverture. Jusqu’ici tout va bien, mis à part que le trajet unique en bus est quand même à 2$ et qu’on ne peut pas dire que ce soit proportionnel à la taille de la ville… Après avoir poireauté pendant un bon moment avec mon ticket « façon boucherie », je passe au guichet pour m’entendre dire qu’il faut d’abord remplir un formulaire : retour à la case départ ! Au final, je n’aurais mon numéro que dans 2 à 4 semaines, ce qui fait très plaisir.

Au retour, j’ai du mal à trouver l’arrêt de bus puisqu’il n’est pas placé au même endroit qu’à l’aller. Je vois finalement mon bus partir au loin et n’ayant pas tellement envie d’attendre le suivant pendant 45 minutes, je décide de rallier le centre-ville à pied. Je me retrouve rapidement sous de bonnes averses qui manquent de ruiner ma tenue légère et ma jolie coiffure... Saleté de Minnesota, pourquoi faut-il que le temps change ici du tout au tout une bonne dizaine de fois par jour ?! Après maints détours dans les quartiers nord-est de Rochester, dus entre autres à la présence non prévue d’un lac sur mon itinéraire, j’arrive enfin au labo, de bonne heure et de bien bonne humeur !

Conseil du jour : Achetez une voiture !